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Journal de Nelson: Escapade à l'Île-aux-Perroquets

  • Photo du rédacteur: Eve Emmanuelle Boisvert
    Eve Emmanuelle Boisvert
  • 4 sept.
  • 2 min de lecture

Il existe des lieux qui marquent à jamais un parcours de vie, tant professionnel que personnel. Pour moi, l’Archipel-de-Mingan est de ceux-là. C’est là qu’a commencé mon tout premier projet avec Parcs Canada, dans un cadre de planification et d'aménagement du territoire. Ces paysages marins, sculptés par le temps, la nature et l’histoire, continuent de m’inspirer. Y revenir après de longues années, c’est naviguer entre mémoire et nouveauté, entre projets passés et aventures présentes.



Entre science et émerveillement

Au cours de ce retour, j’ai poursuivi un projet de captation 3D/360 sur l’Île-aux-Perroquets. Cette île, popularisée pour ses colonies de macareux moines, surnommés « perroquets de mer », nous fait découvrir une facette unique de la richesse de la biodiversité québécoise. Au moment où j’y suis allé, les macareux préparaient leur longue migration vers l’Islande, leur refuge hivernal. Cette immersion dans leur quotidien insulaire relève, pour moi, de l’émerveillement.



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Outre les macareux moines, l’Archipel-de-Mingan est aussi un espace habité par des récits humains. Lors de ce séjour, nous avons amorcé un travail de documentation et d'archivage en collaboration avec Pierre Kavanagh, fils de l’un des derniers gardiens de phare de l’Île. Ses souvenirs nous plongent dans une époque révolue, celle des étés passés sur l’île, du quotidien façonné par la mer, du vent et de l’isolement occasionné par l'insularité. 



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Ses témoignages viendront enrichir la visite virtuelle de l’Île-aux-Perroquets, transformant l’expérience numérique en véritable musée de la mémoire vivante. L’histoire orale, mêlée à la mémoire familiale, devient alors un fil conducteur essentiel pour comprendre l’âme de ce territoire insulaire.






Vers un réseau panquébécois du patrimoine religieux

En parallèle, cette escapade s’inscrit dans une démarche plus vaste : celle de la mise en place d’un réseau panquébécois de découverte du patrimoine bâti et religieux. En réunissant les diverses communautés, leurs églises, leurs traditions et leurs récits, nous ferons rayonner notre richesse patrimoniale, souvent méconnue des citadins.


D'ailleurs, sur la route du retour, une halte à Rivière-au-Tonnerre s’est imposée. Son église au toit rouge, lieu de rassemblement communautaire, témoigne d’un savoir-faire architectural. L’intérieur, tout aussi remarquable, fera l’objet d’une autre découverte…





Quant à l’Île-aux-Perroquets, restez à l’affût pour la suite.





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