Escapade à Essipit
- Eve Emmanuelle Boisvert
- 21 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 14 juil.
Une semaine remplie de découvertes, d'expériences, de rencontres et de beaux paysages.
Mon père a rencontré Jeannine, directrice chez Tourisme Essipit, il y a plusieurs années et depuis, c’est le coup de foudre entrepreneurial! On adore travailler avec elle, son ouverture d'esprit et son intérêt pour la nouveauté et l’innovation nous pousse à créer de nouveaux de promotions. Son équipe, toujours très accueillante, encourage constamment nos projets de manière positive.
La semaine dernière, suite à de nombreux échanges, nous sommes retournés dans ce coin de pays (et l’un de nos favoris), sur le nistassinan d'Essipit. La liste de projets était longue, allant de la réalisation de visites virtuelles des hébergements Shipek à l’Anse-à-Jos, à des photographies commerciales. Suite au briefing avec Jeannine, nous étions prêts à commencer.
La numérisation des espaces réalisées, nous avons pu nous reposer dans l’un des chaleureux condos Natakam. Bordés par les oiseaux et les vagues du Fleuve adjacent, nous nous sommes endormis comme des enfants. Ce que je n’ai pas mentionné, c’est que notre nuit fut brève et notre réveil précipité car à 2 heure du matin, nous devions déjà nous préparer. Direction Mer et Monde Écotours pour une expérience tout simplement magique, du kayak (très) matinale.
Arrivés à 3 heures du matin, les guides nous ont prêté le matériel nécessaire, puis après nous avoir indiqué les consignes de sécurité, nous ont expliqué les diverses étapes à entreprendre. Parallèlement, Nelson a profité de ce moment pour prendre quelques clichés, éclairés par notre seule source de lumière, nos frontales.

Un peu avant 4 heures du matin, c'est le moment d’embarquer sur l’eau. Toute fébrile, car passionnée de nouvelles expériences, mais aussi très peureuse des profondeurs, je me laisse entraîner par l'enthousiasme du groupe. Nous étions tous plutôt sceptiques face au lever du soleil car il faut savoir que les feux du Manitoba et le brouillard matinal étaient bien présent. Toutefois, les couleurs rosés nous laissaient entrevoir une belle surprise. Se laissant guider par ces dernières, c’est vers 4h37 (comme prévu), que quelques rayons ont percés les nuages. Ne pensant plus à la profondeur actuelle, j'étais subjuguée par la beauté rougeatre du soleil. Mon père, probablement autant en extase que moi, a capturé des centaines de photos, en voici quelques-unes.
Mon père, initialement planificateur pour le parc marin, a pu reconnecter avec le fleuve et ses richesses. Il s'agit certainement d’un moment fortement mémorable pour lui, ce que nous réalisons à la vue des photos réalisées. En compagnie de Camille, l’une des guides, il est allé accoster pour pouvoir sortir son drône. Ces captations aériennes rendent justice à l’étendu et à l’immensité du Fleuve Saint-Laurent. Ce fleuve qui semble si petit, mais où le trafic maritime se fait si intense. D’ailleurs, les bateaux ont été très présents dans cette expérience et n’y sont pas allés de mains mortes avec la création de vagues!
Juste avant de revenir sur la terre, le groupe et moi avons focalisé toute notre attention sur ce qui était “sous-nous”. Je réfère ici à notre fascination pour les étoiles de mer, les crabes et les oursins. Bénéficiant du savoir de notre guide, nous avons dégusté des gonades d'oursins, mais à 5 heure du matin, le coeur n'y était pas!
De retour vers 6h30, les jambes engourdies n'auraient jamais pu m’enlever le sourire au visage. Un bon café chaud plus tard, nous avons poursuivi la création de contenus visuels, notamment en ce qui à trait aux plateformes de camping.
À ma grande surprise, j’ai pu remarquer la mise en place d’une plateforme de yoga? L’on s’y verra assurément!